L'Enfant-de-Guerre
Premier roman publié, L'Enfant-de-guerre est une saga de plus de cinquante ans qui s'amorce pendant la Deuxième Guerre mondiale et se déroule autour du jardin Jeanne-d'Arc, sur les plaines d'Abraham dans le Parc des Champs-de-Bataille, à Québec. Ce roman nous entraîne dans les replis secrets des âmes tourmentées et explore la zone trouble des tabous. L'amour, la mort, le vide, le rien, l'invisible, la spiritualité, l'intolérance sont autant de thèmes qui sculpent la matière de ce roman qui fait aussi place au sacré.
Publié en 2003 chez Libre Expression, 543 pages , non disponible en librairie, mais dans plusieurs bibliothèques publiques, dont la Grande Bibliothèque, en deux formats : livre imprimé et livre audio. Pour le service en ligne: https://bit.ly/3bsYEZt
ISBN: 2-7648-0059-2
VOS COMMENTAIRES
Ce livre est bouleversant parce qu’il ose faire apparaître le jeu de nos batailles les plus profondes, de nos absurdités et du mystère de nos vies. Le blond et le noir coexistent ici dans une inversion symbolique faisant ressortir ici la double force du féminin et du masculin tout comme de l’ombre et de la lumière, de l’eau et du feu… et que dire de tous ces rituels où les nombres, les odeurs et les mouvements martèlent les épousailles profondes. Qui en comprendra le sens, sinon ceux et celles qui les vivent au jour le jour… faisant la guerre jusqu’à l’Ultime rien en souhaitant de toutes leurs forces la paix. (Jean-Marie Berlinguette)
Par la durée du voyage, par le tissage constant des lieux, des époques, des cultures, du masculin et du féminin, et simultanément par l’intensité de chaque instant, la présence réelle à chaque minute et l’incarnation profonde à chaque mot, la lectrice, le lecteur, est doublement interpelée et invitée à chercher sa place dans la trame de l’histoire humaine et à trouver sa place dans son histoire propre. Cette quête prend du temps, de l’espace et appelle la parole pour vaincre le chaos. Voyage initiatique qui nous aide aux passages, il lève le voile sur des tabous avec une infinie pudeur, même si les mots par moments expriment crûment la cruauté des actes. Aujourd’hui il est d’usage de révéler des images brutales, mais les mots restent difficiles à entendre. Marcel Arteau redonne aux mots qui blessent leur pouvoir destructeur. Et cela a aussi pour conséquence dans son écriture de redonner aux mots qui guérissent tout leur pouvoir créateur et vivifiant. Je ne suis pas sûre d’aimer davantage Jeanne d’Arc aujourd’hui. Elle prend trop de place dans le cœur des hommes. Je ne suis pas sûre non plus d’aimer Gaudiose, trop tourmenté, trop compliqué, trop absent, à la fois si viril et si faible. Je ne suis pas sûre d’aimer l’enfant blonde, trop parfaite, un peu désincarnée. Trop proche de Jeanne à mon goût.Mais, dis-moi, Marcel Arteau, comment as-tu fait pour faire de Delphina une sœur, une vraie ? Comment as-tu fait pour faire de Pauline une fille, une vraie, celle que nous avons été et qui s’est sentie lâchée ? Celle qui toute sa vie cherchera à être et à être debout ? Celle qui partage nos souvenirs, nos larmes, nos rêves ? Comment as-tu fait pour faire de la vieille indienne une Mère, une vraie ? Notre Grande Mère à nous toutes ? Un livre qui parle de l’âme, du masculin-féminin, de l’être. Des phrases inoubliables que je ne vous livrerai pas, pour ne pas les déflorer, et une fin que je n’aime pas, que je ne vous dévoilerai pas pour ne pas brûler les étapes. (Véronique Isenmann)
À genoux lecteurs ! Vous ne vous en sortirez pas vivants. Ne vous laissez pas prendre. Si vous lisez tous ces chapitres, vous ne sortirez pas vivants des derniers chapitres. Vous haïrez l’auteur. Diaboliquement inspiré. À la fois Gaudiose et son père, Jeanne et Delphie, Ramon et Jacques, Amélie et Louise. Troublant être humain qui s’est déshabillé l’âme en quelques centaines de pages, après des années d’écriture, avec tous les soubresauts que je ne connais pas, mais qui n’ont pas dû manquer, découragements et autres. J’étais plus disposé à la cajolerie caressant l’intellect et l’imaginaire révolutionnaire. Mais il nous a servi le plat épicé de la vie. Le piment fort nommé Jacques dans « L’Enfant-de-guerre » n’a pas fini de m’apparaître un peu partout pour le temps qu’il me reste à tourner en rond sur cette terre. (Jean-Pierre Lambert)
L’Enfant-de-guerre m’a intriguée jusqu’à la fin. Au départ, la grosseur du livre me rebutait un peu. Mais les premières pages m’ont fascinée, moi qui connais si peu l’enrôlement des jeunes Québécois d’une époque pas si lointaine… L’histoire de ce jeune garçon violent m’a particulièrement fascinée. C’est un livre touffu. Bravo pour le souffle ! (Claude Lebrun)
Ouf ! J’ai réussi la lecture de ce roman qui est devenu pour moi, pendant les quelques semaines à mon chevet, un sujet de réflexions et de confrontations. Il m’a transportée dans un univers rarement, sinon jamais, abordé. À la seule description du générique, je n’avais pas envie de connaître ce garçon imbibé de haine et de vengeance. Et, me suis-je dit, pourquoi pas ? L’auteur a réussi à m’amener dans cet univers de « haut niveau » qui a permis à nos héros et héroïnes de transcender leur vécu pour leur permettre de poursuivre avec sérénité leur choix de chemin. Ce qui m’a aussi déroutée, c’est que le récit se déroule à une époque que j’ai bien connue et qui ne laissait aucune place à cette transcendance dont sont favorisés les délicieux Gaudiose et Delphina. Ce récit se lit bien, il captive à vrai dire. Somme toute, j’en ressors ébranlée et en même temps charmée par le niveau de compréhension introduit par l’auteur. Je le recommanderais volontiers. Il y a là matière à une réflexion que je trouve pertinente. (Suzanne Hélène Lemieux)
Dire que ce roman m’a plu est faible : il m’a transportée. C’est un roman d’Amour, un roman d’Initiation, un roman de Hiérophanie, un roman de Vie. J’y ai retrouvé et ce n’est pas pour m’étonner des temps de « passages », des temps héroïques, des temps de grâce. Et même des « points d’assemblages » avec ma propre vie. Merci ! (Joëlle Maugery)
J’ai très vite été happée par cette histoire de plus de cinq cents pages, dévorées/dégustées en trois jours. Lorsque Gaudiose quitte sa famille et part à la guerre, la perspective historique est fort bien documentée. J’ai toujours aimé apprendre sur l’histoire en lisant un roman et je suis encore plus touchée lorsqu’il s’agit de la nôtre. Les rituels amérindiens, qui sont si bien liés au récit, mettent en lumière un bout de notre histoire gardée dans l’ombre et trop souvent occultée. J’ai été très touchée par la sensibilité de Gaudiose et la force de Delphina et par l’union de leurs forces et leurs ombres respectives. Cependant, j’ai eu parfois de la difficulté à saisir Jeanne d’Arc et ses envolées, un peu trop lyriques. Lorsque je lis un bon roman, je me demande comment l’auteur peut avoir une histoire aussi dense et autant de souffle pour la déployer. C’est le cas ici. (Manon Rousseau)
Que d’émotions, vos mots parlent et touchent l’âme. Je suis infirmière… mon fils est militaire… Vous avez touché à ce qui me passionne… l’amour, la mort, le spirituel. La guerre en dedans de soi. Je suis dans une réflexion. De quoi est-on conscient réellement ? (L. D’A)
L’histoire se passe dans mon petit coin de pays. Grosse-Île, Berthier, etc…. Je me suis laissé charmer par l’histoire. Ce que j’ai compris dans tout cela c’est qu’un jour nous venons au monde et nous sommes prêts à repartir nous avons doublement besoin de ceux avec qui nous avons partagé nos joies, nos peines et notre vie. Le point qui m’a le plus touchée, c’est lorsque les filles de la mère lui donnent un bain, prennent du temps pour elle et seulement elle. Malgré les déchirements, elles ont su garder de l’amour pour celle qui les a portées. (A. M.)
La construction de ce roman et l’omniprésence du « Deus ex machina » me rappellent David Copperfield de Dickens et surtout L’Élu de Thomas Mann. Gabrielle Roy n’est pas non plus étrangère à ce récit. Raymond Paradis me fait penser à un certain étudiant de la faculté qui, la dernière fois que je l’ai vu, travaillait à Radio Basse-Ville, œuvrant dans et pour la pauvreté. (M. St-C)
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